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INTRODUCTION FINAL FANTASY Foulant des terres désolées, un audacieux guerrier élu des cieux eut le pouvoir de rétablir l'équilibre d'un monde en péril. Son cristal logé dans le creux de la main, il brandit son épée sur la menace venue des ténèbres et enraya le purgatoire à l'aide de la bienfaisante lumière. Mais cette lueur salvatrice n'aura raison de son rival qu'une fois la puissance des quatre cristaux rétablis... Celui du feu, qui anime l'essence de la vie et du confort. Celui du vent, porteur de l'essence de la mobilité et de l'animation. Celui de l'eau, baignant le monde de sa pureté infinie. Et celui de la terre, support de toute vie. Ainsi la légende naquit... Un dernier départ, un premier succès 1986. Au Japon, une petite entreprise de programmation de jeux vidéo du nom de Squaresoft enchaîne échec sur échec. Chacun de ses jeux vidéo réalise des ventes trop limitées et l'entreprise est conduite au dépôt de bilan. Mais la création d'un ultime jeu, destiné à porter le dernier espoir de Square à travers l'industrie grandissante du jeu vidéo, va littéralement changer la donne. Final Fantasy, à comprendre par -l'ultime fantaisie- sortit l'année suivante. Pour tout fan de la série Final Fantasy qui se respecte, il faut avoir connaissance de la date de sortie de ce premier épisode qui constitue pour nous la racine la plus profonde liée à notre passion : le 18 décembre 1987. Je veux raconter une histoire... Final Fantasy fut mis au point par cinq développeurs, à l'époque les seuls programmeurs qui constituaient l'effectif total de Squaresoft. Hironobu Sakaguchi (direction), Nobuo Uematsu (musique), Nasir Gebelli (programmation), Kenji Terada (scénario) et Yoshitaka Amano (design). Parmi ces cinq là, il faut en retenir au moins un : Hironobu Sakuguchi, car il est à l'origine du projet. Autrement dit, il est le père de la saga que l'on connaît tous aujourd'hui. En s'inspirant de la série à l'époque rivale de FF, Dragon Quest, Sakaguchi a imaginé un jeu centré sur le thème de l'héroic-fantasy et régi en priorité par l'histoire et non pas par l'action. On se souviendra de lui une phrase (ou plutôt deux) qui résume aussi bien la situation de l'époque que l'évolution de la série à l'heure actuelle : "Je ne pense pas être de ceux qui savent faire de bon jeux d'action. Je préfère raconter une histoire...". Au coeur du jeu Le jeu miracle fut développé sur la console NES (Nintendo Entertainment System). Impossible d'évoquer cette console sans se souvenir du potentiel incroyablement limité dont elle jouissait : une puce sonore fonctionnant par bips, des graphismes vulgaires aux couleurs primaires, machine et paddles peu esthétiques... Mais qu'on se le dise, à l'époque c'était le bijou de Nintendo, et aujourd'hui le fruit des convoitises des collectionneurs ! Final Fantasy offrit pourtant un résultat technique très acceptable, surtout comparé au premier épisode de la série Dragon Quest qui présentait par exemple une carte du monde restreinte et disproportionnée. Et la bande sonore du jeu, grâce aux mélodies de bon sens, n'était pas si désagréable à l'oreille... Si le succès du jeu en doit déjà beaucoup à ces avantages, le fonctionnement même du jeu n'est pas en reste. Le système de combat inaugura le système de tour par tour et les statuts élémentaires (feu, glace...), le système de jeu était simple et intuitif. Le but du jeu consistant à explorer quatre donjons (pour les quatre cristaux), entrecoupés par d'autres donjons, carte du monde et villages pittoresques, était un concept accueillant. Les joueurs japonais se sont laissés tenter, ils ont été ensorcelés ! La difficulté extrêmement élevée du jeu, avec qui plus est un système de sauvegarde très limité, n'a pas effrayé les joueurs. Ca tient du prodige ! La légende des quatre cristaux Outre le système habituel des RPG dont Final Fantasy s'est équipé (combats aléatoires, système de leveling...), le jeu se démarque par un scénario simple et efficace, basé sur une légende de quatre cristaux élémentaires contribuant à l'équilibre du monde. La véritable origine du scénario remonte à la théorie d'une certaine religion depuis longtemps oubliée . Du moins, les similitudes sont là ! Le manichéisme est une religion datant du IIIe siècle après JC, condamnée quelques temps plus tard. On aura toutefois su ces dernières années que le manichéisme s'était étendu jusqu'en Chine. Un dictionnaire malgré lui Final Fantasy n'est pas seulement le premier épisode d'une longue lignée de jeu, il est aussi le générateur des opus suivants. FF1 regroupe en effet de nombreuses références dans plusieurs domaines, des sortilèges jusqu'aux musiques, en passant par l'équipement ou les monstres. Pratiquement tous les épisodes suivants puiseront dans la boîte de Pandore FF1 pour identifier voire mettre en scènes différents éléments. Les voici : Final Fantasy... un conte musical Beaucoup de joueurs de Final Fantasy ont été au moins ébahis une fois par la musique d'un épisode de Final Fantasy. Aussi beaucoup de gens reconnaissent que le succès de Final Fantasy repose aussi sur les musiques composées par Nobuo Uematsu, le musicien de prédilection de la saga. Les différentes éditions de Final Fantasy (hors édition NES)
Conclusion Avec les multiples remakes dont bénéficie aujourd'hui Final Fantasy, il n'y a plus de raison pour un fan de FF de refuser de jouer à l'épisode sans quoi il n'aurait pas Final Fantasy VII ou autre FF de seconde génération dans sa ludothèque au jour d'aujourd'hui. Certes FF1 est un jeu plutôt old-school qui demande donc de la patience et de l'application mais avec persévérance, il comprendra pourquoi les japonais ont autant de nostalgie pour FF1 sur NES que lui en a pour Final Fantasy VII. |