Lorsqu'elle réussit à se libérer de l'influence maléfique de l'Empire, Terra décide de combattre le mal avec ses nouveaux compagnons... |
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Sortie le 2 avril 1994 au Japon et le 20 octobre de la même année aux US, sous le nom Final Fantasy III. La cartouche porte avec elle le succès d'une série qui n'a pas encore fini de faire parler d'elle. |
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INTRODUCTION FINAL FANTASY VI La vertu est un bien fragile, elle s'insinue dans la nature des gens et seules les grandes valeurs humaines sont à même de puiser dans la lumière de ses richesses. L'art et la manière de vivre mènent malheureusement à rompre ce lien, quand la noirceur de certains esprits glace la chaleur de l'entente cordiale. Quand la chaleur de l'âme est glacée par la corruption et la soif de pouvoir, la vertu se soustrait à l'existence, le temps d'un millénaire, pour laisser l'humanité se remettre en question. Le regret d'un passé, l'aveu de la solidarité, la blancheur de l'altruisme, le démon du jeu ascendant, l'innocence de l'enfance, une promesse aux confins de l'introversion, la fraternité à l'épreuve de l'opposition... ou l'amour reflétant la mort sur le miroir du temps. Quel spectacle de sentiments s'offre au monde, ceux qui partagent, ceux guérissent, ceux qui blessent. Et quel retour à petits feux, mijotant son influence sur l'autel du Mal, comme par le passé. La nature humaine balayera t-elle tout ce flot de vie, ou la rendra t-elle meilleure ? Les monarques vertueux trancheront, au bon vouloir du camp qui les conquerra. Au-delà des mots Final Fantasy VI, ou le seul épisode qui n'a pas besoin de salir son torchon pour essuyer les critiques des joueurs. Si pour certains il marque le début de l'âge d'or de la série, il impose le respect pour tous les autres, et dans le pire des cas, ne suscite que de l'indifférence aux plus désintéressés, donc ne s'en tient qu'à une opinion parfaitement neutre. Et cet amoncellement de perfection ne s'arrête pas là ; le système de combat reprend les ficelles de la saga et les travaille tel un artisan jouant de ses mains pour façonner son produit, ce qui garantit un résultat digne du chef-d'oeuvre que représente FF6 en matière d'art. Bien qu'aucun jeu ne soit pas parfait, Final Fantasy VI est ce qui s'en rapproche le plus, étant l'unique épisode de la saga dont on ne peut rien reprocher. L'histoire d'une histoire Final Fantasy VI voit le jour le 2 avril 1994 au Japon, et enregistre naturellement un score de vente réjouissant avec 2 550 000 exemplaires vendus à ce jour. Le succès est tel qu'il s'exportera aux USA le 20 octobre de la même année, sous le nom de Final Fantasy III, s'ajoutant ainsi aux deux épisodes sortis auparavant sur le territoire (FF1 et FF4). Le succès de l'épisode et sa dénomination trompeuse ne sont pas sans créer la confusion quand il s'agit d'évoquer ce Final Fantasy, même à l'heure actuelle ! Les maîtres artisans L'équipe de FF6 prouve que la série prend de l'ampleur, avec de nouvelles têtes dont le nom résonne déjà moins creux à nos oreilles au jour d'aujourd'hui. Ce jeu fut réalisé par Yoshinori Kitase et Hiroyuki Itô, le premier des deux vous évoquera forcément quelque chose ! Kitase est très rapidement monté à la tête de nombreux Final Fantasy, remplaçant peu à peu Hironobu Sakaguchi dans ses fonctions. Il démarra dans la série par le poste de concepteur des décors dans FF5 avant de monter directement à la réalisation de FF6. Un palmarès qui rappelle très nettement celui de Tetsuya Nomura, puisque ce dernier fut au poste de designer des arrière-plans en combat avant de gagner les hauts rangs dès le septième épisode ! Dans Final Fantasy VI, Nomura a planché pour la conception graphique générale du jeu. Et l'on retrouve de bonnes vieilles têtes dans ce staff, avec Nobuo Uematsu à la composition musicale, Hironobu Sakaguchi à la production et Yoshitaka Amano à la création des personnages. Les rescapés des cinq petits concepteurs du premier Final Fantasy, pour ainsi dire. Magie et Technologie Il y a 1000 ans, la magie fut utilisée comme arme de guerre, un conflit sans précédent pour la conquête du territoire fut entamé. Quand la Guerre des Magi prit fin, la magie disparut du monde, éteinte avec les dernières flammes du combat. Le monde fut reconstruit des mains de l'homme, cette ère de manutention le conduisit à développer un univers industriel influent, univers qui façonna un monde moderne et pacifique. Mais l'odeur des machines et le bruit du fer battu pèsent sur l'absence de la magie. Un puissant empire a réussi à élaborer une énergie répondant au nom de Magitek, un mélange inattendu réunissant les pouvoirs de la magie à la praticabilité de la technologie moderne. Et l'armée de l'Empire est déjà intégralement équipée de la Magitek, suffisamment pour que celle-ci exerce une pression difficile sur le monde. Parmi les différentes patrouilles, une troupe est envoyée dans les mines de Narshe, là ou un Esper a été détecté. Que fait une de ces créatures aux pouvoirs magiques dans ces mines ? Comment l'Empire à t-il réussi à exploiter la magie, censée avoir disparu depuis 1000 ans ? Ces traces, liées au tragique passé du monde, ne seraient-elles pas les prémices d'une nouvelle guerre imminente ? Enfin, le scénario, avec toutes les joies et les peines qui vont avec. FF6 impressionne par la réelle contenance de son histoire et, qui plus est, est en parfaire adéquation avec les personnages et l'univers du jeu, ce qui laisse affirmer que ces trois points sont fermement liés. Tous les sentiments y sont, comme cités plus haut, et le joueur s'étonne à compatir avec le malheur des protagonistes, ce qui rend le jeu encore plus attractif, puisque l'envie de progresser dans l'histoire se fait plus mordante. Le point culminant de l'histoire rend décidément FF6 totalement unique, quand une catastrophe défigure le visage du monde et disperse tous les personnages de part et d'autres de la planète. La prise de liberté devient totale à ce point du jeu, puisque le choix revient au joueur entre retrouver tous les personnages disséminés aux quatre coins de la planète ou s'attaquer directement à Kefka, pour mettre le point final à l'aventure. Alors ? L'amitié prendra t-elle le dessus ou la rage envers l'ignoble Kefka vous empêchera d'attendre ? Maria et Draco Final Fantasy VI est un jeu exceptionnel, on le sait, et nous savons également tous que ce jeu a la particularité d'abriter un opéra, avec son impresario et sa pièce pour coller avec. Une pièce d'opéra... dans un jeu en 2D, recouvert de pixels gros comme une maison dans un couloir. Le résultat n'est pas seulement curieux, il est aussi magistral ! La maturité et la puissance du scénario général aura su se répercuter sur ce passage des plus inoubliables. Les sentiments y sont très forts, très poignants, exactement comme ceux véhiculés par l'histoire des protagonistes. Ce passage du jeu est un épisode à part, ce qui ne l'empêche d'être bien intégré puisqu'il est capital à la progression de l'aventure. L'Opéra de FF6, c'est aussi et surtout sa musique. Nobuo Uematsu, infatigable, compose un air lyrique à la hauteur de l'événement. Divisée en quatre scènes, dont la seconde s'avère être le point culminant, la pièce multiplie les envolées de folie. L'emploi de sons vocaux, parfaitement inattendus pour la puce 16 bits de la SNES, témoigne de la volonté de Uematsu à dépasser les limites pour créer l'effet de réussite absolue. La scène n'en restera pas là et, vite, les arrangements orchestraux se multiplieront. Le premier remonte à l'Orchestral Game Concert 4, soit en 1994, reprenant intégralement la pièce en une vingtaine de minutes. La pièce est intitulée The Dream Oath~Maria and Draku. Afin de rendre la scène plus aboutie pour les futures interprétations, un arrangement plus complet sera mis en oeuvre et interprété pour la première fois en 2005, au Live de Los Angeles, More Friends. Désormais, la pièce d'Opéra de FF6 porte son nom définitif : Maria and Draco. Pratiquement tous les concerts de FF intégreront Maria and Draco dans leur tracklist, ce qui n'a rien d'étonnant quand on connaît la qualité de cet arrangement. Seules les trois premières scènes sont reprises, mais la troisième s'achève sur un final splendide et inédit. Enfin, en 2008, sort le troisième album des The Black Mages (un groupe de Hard Rock fondé par Uematsu). Quel est le rapport entre Maria and Draco du Hard Rock, me direz-vous. Eh bien il apparaît que Uematsu ait voulu tenter le diable en arrangeant à nouveau l'air d'Opéra, alliant le chant délicat de Maria aux violents accords de la guitare électrique. Difficile de faire plus tranchant comme combinaison, mais la sauce prend plutôt bien au final, grâce à un excellent choix de sonorités pour l'interprétation de chacune des parties de la pièce. C'est aussi la première fois (et probablement la dernière) que Maria and Draco, renommé ici Darkness and Starlight, est arrangé en studio.
La consécration La musique de Final Fantasy VI, c'est... Pfiou... La mentionner suffit à imposer le respect. Approuvée par les critiques à la sortie du jeu, la musique du sixième épisode des Final Fantasy fait l'unanimité. Elle n'a pas seulement le mérite de posséder des mélodies sublimes à foison (sinon elle n'aurait rien de plus que celle des cinq premiers épisodes), mais se déjoue aussi par la transmission des qualités du jeu sur elle-même : ce qui concerne à la fois la nébulosité de son univers et la forte influence des émotions dégagées par le scénario. Voici la liste des albums liés à la musique de FF6, dans l'ordre chronologique tel vécu par les fans mélomanes au moment de leur commercialisation : Une fois n'est pas coutume, ce n'est pas l'OSV du jeu qui sortira en premier, mais deux singles. C'est trois mois avant la sortie du jeu, le 21 janvier 1994 que débarqueront Final Fantasy VI Stars Vol. 1 et Final Fantasy Stars Vol. 2. Les fans y découvriront en avant-première le thème des personnages du jeu, autant dire que les premiers coups de coeur ont retenti avant le jour-J ! Le gros morceau du gâteau ne pointera le bout de son nez que le 25 mars 1994, toujours avant la sortie du jeu. Final Fantasy VI Original Sound Version est un cadeau du ciel, ou plus exactement par un génie qu'il n'est plus utile de nommer. L'amélioration depuis celui de FF5 est inimaginable, tant sur le plan technique (les sonorités sont bien plus appréciables) que sur le plan qualitatif. Parmi les chefs-d'oeuvre qui composent FF6 OSV, Tina déploie une mélodie bouleversante, servie par un rythme efficace et harmonieux. Ce thème est aussi repérable dans la musique d'ouverture. Aria di Mezzo Carattere s'impose comme l'ambassade de l'opéra dans le monde de la musique du jeu vidéo, et ce en toute splendeur ! Dancing Mad, avec ses 17 minutes ininterrompues, demeure le Final Battle le plus long de la saga Final Fantasy, et aussi le plus audacieux. FF6 OSV remporte toutes les mises ; comprenez "'mises"' par les passages obligatoires pour tout RPG, comme la musique de combat classique, de boss, de vaisseau, d'ultime donjon... La réussite est totale, rendant cet album comme l'unique sans-faute de la saga. Cela ne s'est jamais vu et ne se reverra peut-être plus. Final Fantasy VI Special Tracks est un nouveau single sorti le 25 avril 1994. Il détient entre autres une chanson interprétée par l'équipe du jeu, Approaching Sentiment, et une reprise de Troian Beauty de FF4, naturellement réussie. Final Fantasy VI Grand Finale fait poursuivre la tradition des albums d'arrangement décernés à chaque Final Fantasy, en parallèle avec celle des Piano Collections. Entièrement orchestral, et dirigé vers le style Opéra (particularité qui n'en est pas une vu les circonstances), Grand Finale restitue comme il se doit le côté majestueux de la musique de FF6. Le gros de l'album se situe au début, avec un Tina plus vrai que nature, et à la fin, avec l'Aria Di Mezzo Carattere, chanté par Svelta Kravesta. Le style globalement lourdaud des arrangements peut laisser à désirer. Il serait curieux de connaître la réaction des fans japonais à la sortie de l'album, le 25 mai 1994. Final Fantasy VI Piano Collections se sera fait péniblement attendre, puisqu'il n'est apparu dans les bacs que le 25 juin 1994. Vous aurez sans doute remarqué que cela fait quatre fois de suites que les sorties touchent successivement le 25 du mois ! Pour en revenir à FF6 PC, c'est la première fois que l'on peut s'attarder si longuement au côté profond des arrangements qui s'y trouvent (FF5 PC ne fait pas le poids à ce niveau-là, n'ayant qu'une seule piste réellement "philosophique"). Tina affirme sa supériorité avec un arrangement qui dépasse l'entente, tandis que les plus "rythmophiles" préfèreront le survolté The Decisive Battle. Enfin, le génial thème de Kefka laisse entrevoir son côté ricaneur à travers les excellents accords pianistiques qui lui sont attribués. L'OSV de FF6 débarquera aux Etats-Unis le 01 juillet 1994 (pas le 25 ? Etrange...), renommé pour l'occasion Kefka's Domain The Complete Soundtrack from Final Fantasy III Video Game. Pas de changement à noter. La musique de Final Fantasy VI, c'est tout ça, mais c'est aussi l'histoire d'une oeuvre intemporelle qu'il est encore temps de découvrir si ce n'est pas encore fait, d'autant que des mots ne suffiront pas à décrire le génie qui l'habite. Perfectionner la perfection FF6 n'est pas le volet le plus retouché de la saga, ce qui rend les rares occasions très appréciables. La première se situe en 1999, avec le portage du jeu sur la PlayStation. Outre les cinématiques ajoutées pour l'événement, FF6 n'a rien à se vanter de sa version originale. Il aura donc fallu attendre jusqu'en 2006, année ou le sixième épisode revient sous le format GBA. Cette sortie complétera alors la série des FF SNES sur la console portable de Nintendo. Cette nouvelle édition est bien plus intéressante que la précédente, puisque le remake implante au coeur du jeu des nouveautés nombreuses et variées, dont on se donnerait presque du mal à se décider par ou commencer : la traduction française ? Excellente et fidèle à la série. Le nouveau donjon ? Long et passionnant à parcourir. L'ajout d'un lecteur de musique ? Afin de profiter des mélodies magiques du jeu. L'absence totale de temps de chargement ? Ca, il est sûr que ça change d'un FF6 sur galette. Le mieux, ce serait même de valoriser ce remake non pas seulement par rapport à la version PSX mais aussi avec les éditions GBA de FF4 et FF5. Eh oui, le remake de FF6 sur GBA fait encore mieux que ses prédécesseurs avec l'ajout de 4 Espers (2 de FF5 et 2 autres de FF8 !!) et en conséquence, l'arrivée de nouveaux sortilèges pour aller avec ! Enfin, la possibilité de revenir au jeu après avoir vaincu le boss final laisse rêveur quand on sait les objets que Locke peut subtiliser à celui-ci... Le seul inconvénient préjudiciable à noter sur ce remake GBA serait la dégradation des musiques, conséquence d'une puce sonore aussi plate qu'une crêpe. Il est sûr que les versions SNES et PSX raccordées à une bonne chaîne hi-fi ne donnera pas le même effet musical que le petit haut-parleur de la GameBoy Advance... Outre ce triste gâchis, FF6 Advance reste la meilleure version de FF6 à ce jour, et demeure un impératif pour tous fans de la série, mais aussi pour les collectionneurs quand on a conscience du peu d'exemplaires distribués à sa sortie. De la source à la fontaine Final Fantasy VI développe au sein de la série de nouvelles racines déjà bien abreuvées par les premiers épisodes, qui vont du détail à la véritable source d'inspiration pour les prochains épisodes. Et voici pour preuve, par ordre décroissant : - Scénario : La Résistance qui lutte contre un Empire... Difficile de savoir si FF12 a pompé son synopsis sur l'histoire de FF6 ou sur celle de Star Wars. Deux choses sont sûres, d'abord FF12 n'a rien inventé, ensuite FF6 reste un exemple pour les scénarios des FF à venir. Sans en arriver à reprendre le principe de l'opposition Empire/Résistance, la profondeur et la maturité des FF prochains sont clairement inspirées des bases que l'univers de FF6 a implanté. Le futur est en marche La Super NES dispose de la technologie Mode 7. Qu'est-ce donc ? Terme peu utilisé, il est pourtant très significatif dans l'histoire des consoles de salon, car il a permis aux consoles au processeur graphique 2D d'introduire des séquences 3D dans certains jeux ! Employer le terme 3D n'est pas tout à fait convenu, il s'agit en vérité d'une illusion provoquée par une série d'effet consistant à faire mouvoir une image à partir d'un axe. Peu de jeux y ont recouru, probablement parce que ce procédé fut très compliqué à manoeuvrer. La trilogie des FF SNES en fait partie, en effet FF4 recourrait déjà au Mode 7 pour ajouter un effet de défilement en arrière-plan pendant le combat final. FF5 s'est laissé au séduire par l'effet 3D pour le générique de fin, offrant un aperçu réaliste encore jamais vu dans la série. Mais c'est, une fois de plus, FF6 qui a révolutionné la saga en traçant plusieurs longueurs d'avance face à ses deux compères. Là ou FF4 et FF5 n'ont employé le Mode 7 qu'à titre occasionnel, FF6 en fait carrément une utilisation récurrente, passant alors de la cinématique du début à celle de la fin, en passant par les déplacements en chocobo ou en aéronef sur la carte du monde ou encore par une furieuse fuite en chariot dans des galeries. Jamais la 3D n'avait été aussi proche, à un tel point que Squaresoft fut bien décidé à faire rouler son prochain FF sur trois rails plutôt que sur deux ! Après le succès de Final Fantasy VI, la question d'un septième épisode s'est imposée sans frapper à la porte. C'est en octobre 1995 qu'un magazine japonais publie des screenshots d'un jeu entièrement modélisé en 3D. Pour beaucoup de joueurs, ces images parlaient d'elle-même : le nouveau Final Fantasy est en développement, sur la nouvelle console de Nintendo, la Ultra 64 (le nom original de la Nintendo 64 qui hérita du trône longtemps siégé par la Super NES) ! Dès lors, une période de rumeurs grandissante s'est articulée, ou journalistes comme joueurs ont proclamé l'existence définitive de Final Fantasy VII sur la Nintendo 64. Et le 12 janviers 1996, SBAM ! SquareSoft éradique le mouvement de rumeurs en annonçant le projet Final Fantasy VII en développement sur la PlayStation, la console de Sony !Pour les joueurs, c'est la consternation :le septième épisode de leur série fétiche sera développé sur une console jugée moins puissante que la N64.L'annonce fut pénible à digérer, et ce de tous les côtés : que ce soit des joueurs aux espoirs brisés, aux journalistes tombés dans le panneau ou à Square, accusé de trahison envers Nintendo.Une autre question déboula à nouveau, toujours sans frapper à la porte (quelle impolitesse) : pourquoi SquareSoft a t-il décidé d'abandonner Nintendo pour se retourner vers Sony et sa PlayStation ? Réponse dans le paragraphe suivant : Le Triumvirat Comme tout bon Final Fantasy, le sixième épisode n'a pas manqué de naviguer à travers différentes consoles, changeant donc de format mais sans jamais perdre son titre : celui d'un des meilleurs RPG du monde ! C'est en suivant le même chemin que FF5 que FF6 a porté avec fierté sa carrure de blockbuster, ravageant toujours tout sur son passage, même si sa version GBA est arrivée bien après l'apogée de la console :
Conclusion Final Fantasy VI est un jeu culte, au scénario culte, aux personnages cultes, à la musique culte. Rien dans la série ne peut rivaliser avec l'aura qui s'en dégage, bien que chaque FF est détenteur d'un aura qui lui est unique. Il est le précurseur d'une nouvelle génération, celui du RPG mature, et bien qu'il restera éternellement dans l'ombre du succès inégalable de Final Fantasy VII, son charisme est incomparable et rien ne pourra le changer. |