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INTRODUCTION FINAL FANTASY II La chaleur des flammes porta en son sein la fougue d'un Empereur décidé à livrer le Mal sur la terre, pourtant demeurée pacifique durant des siècles. Les maisons s'effondrèrent, les tours s'écroulèrent, les arbres s'embrasèrent puis les hommes tombèrent sous les coups d'une armée éveillée des profondeurs. La folie du puissant entraîna alors le monde dans un profond gouffre de désespoir. Mais la détermination s'éleva alors au-dessus du brasier, et eut la vertu de protéger ce qui fut le plus cher au coeur de tout être : la vie. La résistance se faufila à travers les entrailles imperturbables de l'envahisseur, afin que justice fasse loi. Sur les rails du succès Après l'énorme succès généré par Final Fantasy, il devint évident pour Squaresoft de renouveler l'expérience, ce qui est encore à l'heure actuelle une conséquence inévitable quand le moindre produit culturel enregistre un succès encourageant. Il faut se dire aussi que si Square n'avait pas voulu opté pour un second épisode (qui dans ces circonstances aurait été une décision on ne peut plus idiote), on n'en serait pas arrivé là ! Ainsi donc, Final Fantasy II voit le jour sur NES le 17 décembre 1988, soit pratiquement un an après le premier épisode. Malgré les quelques références à celui-ci, FF2 a creusé un certain fossé avec son prédécesseur, sûrement à la surprise des premiers fans de la série. On ne change pas une équipe qui gagne Pour cette suite, Squaresoft n'a pas tellement agrandi son effectif, malgré les caisses sûrement bien remplies désormais. Seul un petit nouveau est rentré, son talent prêt à opérer : Akitoshi Kawasu. Sinon les joueurs retrouveront notamment la patte d'Amano (design et illustrations) et celle de Uematsu (musique), des retrouvailles dont personne ne se plaindra, en tout cas pas à l'époque. C'est en revanche Kenji Terada, le scénariste, qui compte bien surprendre. En effet, l'histoire de Final Fantasy II est tout sauf une suite à celui de FF1, et les deux scénarios ne sont surtout pas du même acabit ! Un nouveau jeu, une nouvelle histoire Ceux qui ont cru que Final Fantasy IV était le premier FF à posséder un vrai scénario avaient partiellement faux. Final Fantasy II disposait déjà d'une histoire originale, bien loin du récit classique que propose FF1. C'est en revanche la psychologie et la personnalité des personnages qui font défaut à FF2. En effet, Firion, Maria, Gus et Léon sont les quatre persos principaux du jeu, et aucun d'entre eux ne se démarque vraiment du groupe. L'intérêt à soulever porte plutôt sur l'évolution du groupe de Firion à travers l'histoire, qui mène la troupe à travers les différents coins du monde. Devenus orphelins suite à l'attaque de l'empereur de Palamécia sur leur ville natale, ils durent sauver leur propre peau des griffes des forces armées de l'empire en s'échappant de Fynn. Finalement rattrapés et vaincus, ils seront sauvés de justesse par des résistants et emmenés à Altaïr, une petite cité en arrière. Bien que libérés de l'envahisseur, leur liberté ne fut qu'un sursis et seuls trois membres du groupe ont pu être ramenés à Altaïr, la ville résistante. Qu'a t-il bien pu arriver à Léon ? La réponse ne sera qu'une motivation supplémentaire pour nos héros pour reprendre la situation en main et prendre le dessus sur l'empire. Ils seront régulièrement aidés par des personnages tiers de l'histoire, comme Mindu, un mage puissant résidant à Altaïr, ou Ricaro, un Chevalier Dragon ayant un fils au nom évocateur de Kain. Cela ne vous rappelle rien ? Une fois n'est pas coutume Les personnages ont beau manqué de personnalité, ils sont tous dotés de capacités bien déterminées en combat. Gus, derrière son étiquette de gros dur, dispose tout naturellement d'une force indécente mais ses compétences magiques sont à revoir. Firion, en tant que personnage principal, s'avère assez polyvalent, ou encore Maria, étant un personnage féminin, contrôle formidablement bien la magie mais ses capacités physiques sont limitées. Il vous faudra donc composer avec les forces et faiblesses de chaque perso, à l'instar de FF1 où il valait mieux équiper un mage blanc avec une canne plutôt qu'une épée. Le second répare les erreurs du premier Final Fantasy II est une suite, ce qui signifie qu'il est censé apporter des améliorations par rapport à l'opus précédent. Comme FF2 est la première "suite" de la saga, le progrès réalisé est encore minime, surtout quand les deux jeux tournent sur une console techniquement très limitée. Néanmoins, FF2 saura tirer son épingle du jeu en proposant par exemple des textes plus gros, donc plus lisibles (ceux de FF1 étaient particulièrement petits et difformes) et une interface de l'écran de combat plus agréable (il n'y a plus de large trait qui sépare les héros et des ennemis). Une saga parallèle Si la série est désormais promise à un avenir et une évolution passionnante, il en va de même pour sa musique. Ainsi FF et sa musique arrivent toujours à évoluer dans l'univers du jeu vidéo sans se trahir. Le passage de FF1 à FF2 n'est cependant pas le plus remuant de l'histoire de Final Fantasy, car Uematsu n'a pratiquement pas changé de style. Il en vient même à faire émaner l'aura de FF1 auprès de FF2 en intégrant certaines musiques provenant directement du premier épisode. C'est donc avec étonnement que les joueurs retrouveront le prélude à l'écran titre du jeu, ou encore le thème de victoire retentissant à chaque fin de combat (quand celui-ci est remporté avec succès !). La plupart des thèmes regroupe aussi deux parties très mélodiques, exactement comme FF1. On retiendra parmi les musiques de FF2 l'admirable Rebel Army's Theme, et son exact contraire Imperial Army's Theme. Les fans de la première n'oublieront pas non plus le Main Theme si émouvant, l'énergique Battle Theme et le thème de fin, hymne à l'optimisme : Finale. FF2 donnera aussi naissance à un thème musical indémodable : le thème des chocobos ! La famille s'agrandit Final Fantasy II porte sur lui l'honneur de représenter les racines de plusieurs références typiques de la saga, qui s'ajouteront à celles déjà installées par son illustre prédécesseur : - Le système de combat : FF2 est le premier FF à instaurer la fameuse jauge de MP, remplaçant le (laborieux) système de FF1 concernant l'incantation des sortilèges. Les différentes éditions de Final Fantasy II (hors édition NES) FF2 a toujours suivi son prédécesseur sur le marché, que ce soit le jeu en lui-même ou la musique, c'est pourquoi vous trouverez une similitude flagrante entre les éditions de FF2 et de FF1.
Conclusion Malgré son scénario développé et une mouture agréable dans chacune de ses versions, ce second Final Fantasy n'a jamais vraiment eu de place dans le coeur des joueurs. D'une part car il est généralement vendu avec un FF1 plus attirant pour son statut de générateur de la saga, d'autre part car son univers est peu immersif et son gameplay trop "différent". Seuls les fans les plus chevronnés sauront l'adopter et l'apprécier, mais il s'adresse tout de même à tout le monde, il est donc à essayer quoiqu'il en soit. |